A l'occasion de la nouvelle edition du seminaire de l'Association des
enseignants de francais de Russie, l'Association des Amis de la langue
francaise, qui s'honore de compter votre Presidente parmi ses membres, tient
a vous adresser son salut le plus chaleureux.
Cette fois-ci, et nous le regrettons, aucun membre francais de notre petite
assemblee n'a pu se rendre libre pour etre parmi vous aujourd’hui. Mais,
croyez le bien, nous serons avec vous par la pensee ; lors des conferences
des uns et des autres, lors des debats et lors des pauses. Et surtout lors
de vos soirees de fetes. Pensez a nous aussi, cela nous consolera un peu de
ne pas avoir pu venir en Russie. Cette fois-ci, en tout cas.
Et puisque fevrier se situe encore dans ce que l'on a coutume d'appeler la
saison des voeux, permettez-nous de vous presenter les notres.
Des voeux de bonne sante pour tous, bien evidemment. De reussite dans toutes vos entreprises, egalement. De bonheur, aussi, avec le sens que chacun
voudra bien donner a ce mot. Mais qu'il me soit permis egalement de formuler quelques voeux plus specifiques. Tout d'abord celui que vous continuiez - malgre les difficultes quotidiennes
dont nous sommes conscients - a oeuvrer de toutes vos forces et de toute
votre ame, pour la diffusion la plus large de notre langue.
Celui, ensuite, de voir le nombre de vos etudiants croitre et se multiplier.
Et leur ardeur au travail ... ne pas trop s'eloigner de celle dont vous avez
fait preuve lorsque vous etiez a leur place.
A ces souhaits, permettez-nous d'ajouter celui de vous voir, mesdames et
messieurs les professeurs, venir en France, chaque annee plus nombreux.
Celui de voir croitre egalement le nombre de vos etudiants visitant
nos villes et frequentant nos universites.
Enfin, pour que tout cela soit plus aisement realisable, qu'il me soit
permis d'esperer sinon la fin, du moins la reduction a de plus justes
proportions, des procedures d'invitation et de visas entre nos deux pays.
L'heureux temps des voeux, qui permet de croire au miracle d'un avenir
radieux, ne dure que quelques semaines, et chacun sait bien que tous ces
rites ne valent pas la constance dans l'effort.
Permettez-moi, pour conclure, de vous feliciter pour tout ce que vous
accomplissez au service de notre langue. Croyez bien que nous ne menagerons
pas les notres pour vous venir en aide.
Bon seminaire et a bientot, chez vous ou chez nous.