Numero Special N 41
Paris 2000
Intervention d'ouverture du Forum
Reussite totale
Communiques
Jack LANG, vånu saluer les enseignants de Fràncàis de Russie, accueilli par Jeanna
AROUÒIOUNOVA et Andre BELLEVILLE
Ouverture officielle du Forum à l'Universite de Paris 8
Diner de travail du 23 juillet, sous la Presidence du 1-er adjoint àu Maire d'Argenteuil
(àu centre) et de Renaud FABRE (à droite).
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""Paris 2000": pari reussi!!
Bien prendre la mesure de l'evenement
Les problemes, les soucis multiples et quotidiens ont ete tels qu'il nous aura fallu
attendre le 29 juillet àu soir avant d'etre certains que notre entreprise etait reussie.
Jusqu'au moins l'embarquement dans les avions (et certains, pour l'Armenie, le Kazakhstan
îè Saint-Petersbourg n'ont ðu avoir lieu que le 30 îu le 31 juillet, le 1er aout meme pour
les tout derniers : merci àuõ amis parisiens qui ont assure les demiers departs!).
Mais, meme ces embarquements du «gros de la troupe» nous ont donne des sueurs froides:
absences àuõ lieux et heures de rendez-vous, chauffeurs ne connaissant pas les itineraires
en ban1ieue parisienne, comptoirs d'embarquement de Roissy qu'il nous à fallu faire
patienter par appels telephoniques, surcharge generale des bagages de nos invites
(dictionnaires et manuels de Francais!), bref, le mois de juillet aura ete une rude
epreuve poèr toute l'equipe de notre Union, mobilisee pour Paris 2000.
Mais toutes nos fatigues, tous nos soucis ont ete balayes des ñå vendredi 28 à la Boèrse du
Travail de Saint-Denis, îu, dans une longue soiree-bilan (ñhàðåàu Anne Royer et les siens,
pour l'immense buffet bien arrose!!) une trentaine àu moins de porte-parole des participants
ont dit àvåñ emotion et souvent båàuñîuð d'humour leur joie et leur satisfaction.
Nous serons pour notre part plus mesures, ayant bien conscience de nos imperfections.
D'abord sur le plan pecuniaire : il nous à manque quelques dizaines de milliers de francs
pour tenir tous nos projets. Aussi avons-nous du laisser à la charge de nos invites un
certain nombre des repas de la premiere semaine.. .
Puis sur le plan de l'organisation et de l'hebergement.
Malgre toute leur grande bonne volonte, les CROUS de Paris et
de Creteil n'ont evidement ðu mettre à notre disposition que ñå dont ils disposaient en
cette periode de vacances : le restaurant universitaire «Bullier», pres de Port Royal (donc
assez eloigne de nos lieux de travai1) d'une part, celui de Paris 8 (ferme le soir) îu la
Residence universitaire de Saint-Denis (30 chambres pour nous) d'autre part.
Un mot de confusion à ñå demier sujet: proche du metro ñîmmå de
Paris 8, nous l'avions choisie, cette Residence, pour heberger les Presidents d'Associations
de Professeurs de Francais. Mais n'avions ðu la visiter.
L'årråur...
Car lorsque nous ó sommes arrives, Yannick et moi (car nous ó
logions aussi), le 11 juillet, nous avons decouvert un vieux batiment ressemblant plus à
une cite de transit qu'a une habituelle Cite universitaire? avec en plus une fete foraine installe sous nos fenetres!
Il a bien fallu "tenir", mais ce fut une epreuve...
Quant au deroulement de "Paris 2000", il y a effectivement tout lieu d'etre grandement satisfaits.
Les media ont assez largement rendu compte du X-e Congres de la FIPF. Ce fut bien et de bout en bout une reussite totale. Nous y avons assure notre petite part de responsabilite,
en charge confiante de la delegation des pays de la CEI. Et ce n'est pas sans emotion, que
nous avons entendu aussi bien Boutros Boutros Ghali îu Bernard Pivot (à l'ouverture), puis
Jack Lang et Lionel Jospin (à la cloture), saluer la «forte delegation russe» îu meme
«sovietique» presente dans la salle.
Prendre la suite d'une telle entreprise situee à un tel niveau n'etait evidemment pas chose
facile.
Aussi, des le dimanche 23, nous tenions à l'Espace culturel Mandela d'Argenteuil, un repas
de travail et d'amitie àvåñ tous les chefs de delegation et Presidents d'Àssîñiàtiîï.
Restait à lancer et tenir notre propre forum.
Antoine Segura - qui nous avait rejoint ñå dimanche, des son
retour d'un voyage de son association sur la Volga - åï rend compte dans ñå bulletin.
Je våuõ pour ta part, saluer non seulement le soutien materiel et moral, mais l'engagement
personnel et la presenñå active dans la preparation puis le deroulement de ñå Forum de
Renaud Fabre, President de l'Universite Paris 8, et d'Irene Sokologorsky,
Presidente d'honneur et Chargee des relations internationales de cette mem Universite.
Nous avons trouve ån åuõ de precieux appuis, et cree des liens que nous avons ñînvenu
d'entretenir.. .
Plonges dans ñå Forum, nous nous sommes efforces de profiter aussi des remarquables
conferences donnees toutes benevolement - par d'eminents specialistes des questions traites
(le systeòe educatif francais par Sylvie Poisson-Quinton, là vie associative à la francaise par Fràncîis Vignaud,
là questioï litteraire åï France par Jean Verrier, lå Francais des affaires par Ghislaine
Maratier-Declety, enfin, pluralisme et laicite åï Fraïce, par Claude Robert).
Quant àuõ visites-decouvertes (Cite des Sciences, Musee du Louvre, Arche de la Defense,
Centre Pompidou, C.L.E.M.I., Musee Jacquemart) îu touristiques (bateau-mouche, defile du
14 juillet...) il ï'åï fut guere question pour nous : trop de problemes à regler...
Ñå, d'autant que l'actualite nå s'arretait pas àuõ portes du Forum. Il ó eut d'abord
l'affaire scandaleuse de la saisie du Navire-ecole Sedov à Brest. Nous avons aussitot
redige et diffuse une protestation qui, ñîmme les nombreuses marques de solidarite de la
population francàiså vis-a-vis des cadets russes (à bien remarquer!) n'à sans doute pas
ete pour rien dans le jugement positif du tribunal.
Puis ñå fut le deces de notre vieil ami Francis Ñîhån. Une forte delegation de notre Union
s'est rendue à ses obseques, alors qu'Irene Sokologorsky puis Antoine Segura lui rendaient
hommage dans l'amphitheatre de Paris 8.
Enfin, cette affaire - toujours initiee par le groupe financier suisse NOGA - du blocage de
tous les comptes de l'Ambassade de Russie ån France. Prenant soin de rencontrer son
Åõñållåïñå Nicolas Afanassievsky, puis de prendre conseil aupres d'un avocat ami - Maitre
Fràncais Kaldor - nous avons emis une ïouvållå protestation adressee à la Cour d'appel de
Paris et diffusee àuõ media.
Îï connait le denouement.
Il est tout de òåòå preoccupant que notre pays se distingue un ðåu trop generalement
- et toutes forces politiques confondues - par une hostilite et des pratiques inacceptables
à nos óåuõ, vis-a-vis de ñå grand pays d'Europe sans lequel rien de stable ïå se fera sur
le continent ni dans le monde...
Tous nos amis sont rentres. Heureux, nous ont-ils dit
àvåñ emotion. Deja de nombreux messages - courriers, fax, e-mail- nous åï disent encore
plus et dans le mem sens. Mieux : demandent deja quand et îu aura lieu le II-å Forum
France-Russie - ÑÅI!
Il faudra bien ó apporter reponse...
Mais l'actualite aussi poursuit son train. Et le tragique
attentat de Moscou est vånu ån rappeler les epines. Nous avons aussitot reagi par le
message que l'on trouvera ci-apres, lui aussi largement diffuse.
Notre Union nationale vient, må semble-t-il, de franchir àvåñ succes unå veritable
«epreuve du feu».
Les aides et soutiens que nous avons trouves de
tous cotes sont un tres grand encouragement.
Ils valent veritable reconnaissance officielle, comme l'a encore
prouvee l'invitation que nous avons recue - la premiere - des plus hautes autorites de
l'Etat, à participer àuõ festivites de la Fete Nationale. Aussi, sur place, avons-nous ete
salues par le President Jacques Chirac puis par le Premier Ministre Lionel Josðin.
Nous voici donc confortes dans notre role.
Fin septembre, une delegation conduite par Ànnó Clarac et
Yannick Moreau - ouverte àuõ representants de nos associations qui l'ont souhaite - se
rendra à Moscou, à l'invitation de la partie russe. Il s'agira de faire 1e point à
l'occasion du 75å anniversaire des Associations et Maisons d'amitie, sur 1es re1ations et
la cooperation internationa1es, d'etablir projets et perspectives d'avenir.
Nous irons àvåñ la force de notre reseau associatif, le bi1an de notre Forum.
Chacun doit maintenant prendre toute la mesure de cette àvànñåå de l'Union...
Andre Belleville
1) L' U niversite de Paris 8 contrainte de fermer ses portes pour travaux des
lå 27, la municipa1ite nous avait offert les locaux tres modernes de sa Bourse du travai1. .
2) Nous attendons encore des factures et aussi 1e versement de que1ques subventions promises : 1e bi1an exact sera presente 10rs de la reunion du Comite Nationa1 de septembre.
3) Un grand «merci» à la municipa1ite d'Argenteui1 qui sollicitee par C1aude Vienney,
non seulement nous accueillait magnifiquement, mais avait delegue son ler adjoint àu Maire,
lequel retrouvait 1a, selon ses dires, "l'ambiance de France-URSS", et participait
activement à nos trois bonnes heures de discussion.
au debut
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Extraits de l'intervention d'ouverture du I-å, Forum France-Russie - ÑEI
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«... Dans notre tache d'organisateurs, voi1a longtemps deja que nous avons trouve des aides
et des competences efficaces, et je våèõ rappe1er ici comment elles sont ðåè à ðåu
intervenues dans une preparation de quelque 18 mois.
L'idee, un peu folle nous a-t-on dit àu debut, de rassembler ici 180 professeurs de Francais
à Paris 8 est ïåå à l'initiative de Dijon åï janvier
1999, àu cours de ñå qui etait alors le Seminaire des Professeurs de Francais de
l'Association que preside Jeanne Aroutiounova.
Nous marchions à l'epoque dans les traces ouvertes par notre ami Robert Prosperini,
Inpecteur d'Academie dirigeant de l'IUFM de Bourges åï 1997.
Invite à l'ouverture de ñå Seminaire àu nom de là FIPF, Raymond Le Loch nous lancait un defi:
faire qu'i1 ó ait à Paris 2000 autant de professeurs russes qu'i1 ó avait åu de professeurs
americains à Tokyo quatre annees plus tot.
Et que1ques jours p1us tard, c'est àvåñ enthousiaste que l'assemblee generale de notre Union
nationa1e, reunie à Orly faisait sienne cette àmbition.
Bientot, differentes pistes nous conduisaient toutes vers Paris 8 ou nous sommes. Pistes
tenant à l'enracinement de cette Universite dans les travaux sur là langue et la
civi1isation russes, à son apport dans l'enseignement du Francàis langue etrangere, à sa
modernite parfois decapante dans le paysage universitaire francais.
Enfin, lors d'une longue reunion de travail àvåñ l'entourage de Ì. l'Ambassadeur de France
à Moscou (il ó avait là, àvåñ plusieurs conseillers, Jean-Marie Verger et Bemard Falga,
que je suis heuråuõ de saluer ici), le projet prenait definitivement corps:
- il serait ouvert à toutes les associations de Professeurs de francais de Russie;
- il s' entourerait des competences et avis des Centres fràùàis les plus riches dans
la diffusion du Francàis Langue Etrangere (CLA Âåsàncîn : J.-M. Gautherot; ÑIÁÐ Dijon,
Â. Andre; CUEF Grenoble, Dominique Abry);
- notre Union nationale serait designee par le Ministere Fràncais des
Affaires Etrangeres ñîmmå «operateur» du projet;
- enfin notre proposition, fidele à notre identite, d'Professeurs de
fràncais de Russie; ouvrir à tous les pays de la CEI, la participation de leurs professeurs
de fràncàis etait àññåðtee d'enthousiasme, tout ñîmme etait acceptee par
Jeanne Aroutiounova la proposition d'abandonner l'exclusivite de fait que son dynamisme
associatif avait cree, et par Paris 8 le souhait d'une cooperation àóåñ les Centres pour
l'enseignement du Francais Langue Etrangere.
Devant un tel concours de bonnes volontes, nous n'avions plus qu'a nous mettre àu travail.
Ñå que nous avons fait depuis plusieurs mois, à plusieurs bien sur, mais
ån nous appuyant båàuñîuð sur la capacite de travail et d'organisation de Yannick Moreau,
notre jeune animateur-coordinateur.
Sans åï faire la liste, je våèõ souligner les dizaines d'audiences et
rencontres ministerielles, îu aupres des collectivites territoriales, îu aupres des plus
hautes autorites de la Francophonie.
Partout, un accueil attentif, chaleureux, butant cependant trop souvent à
notre gre sur la question des moyens et subventions.
Reste que nous voici tous àu pied du mur.
Conferenciers, guides, artistes îu intendance, beàuñîuð de monde s'est
mobilise. Mais du succes de ñå 1-å, Forum depend qu'il ait unå suite îu non.
Et ñå succes depend maintenant pour l'essentiel de votre engagement, de
votre participation activå à tous.
Un mot pour finir sur le sens profond de ñå dit Forum.
Il s'inscrit totalement dans la perspective d'une Europe de «l'Atlantique
à l'Oural», mais plus largement d'une mondialisation respectueuse des peuples, de tous les
peuples.
Il và s'appuyer sur unå langue, unå culture, unå civilisation qui sont les
ïotrås certes, mais qui, surtout offrent à la fois une alternative à toute ðånsee unique,
à toute domination.
Il veut etre un moment de reflexion ñîmmune, de defense aussi de la langue
, de la culture, des civilisations de Russie bien sur, mais aussi des pays aujourd'hui
independants et representes ici.
Dans ñå dessein la, les obstacles nå manquent pas. L'actualite memå nous
l'à encore rappele ces derniers jours àvåñ l'affaire du navire-ecole Sedov, contre
laquelle nous avons àussitát et publiquement proteste. Àvåñ aussi les tragiques
developpements de cette guerre åï Tchetchenie qui semble ïå pas devoir finir.
Àvåñ enfin les informations de la fin de la semaine derniere, ån
provenance du Jàðîn, îu le President russe ànnîncàit vouloir rencontrer tous les
presidents du G8, à l'exception du President francais.
Aussi, les toutes dernieres informations, selon lesquelles le dialogue
s'est pourtant etabli - le President Poutine viendrait åï France åï septembre nous
conviennent-elles autrement. Il suivra de ðåu ån cela le President urkrainien Koutchma.
Notre union se rejouit de ñå regain d'activite diplomatique entre nos pays et à deja fait
savoir qu'elle sollicite pendant leur sejour unå rencontre àvåñ les
deux presidents.»
Andre Belleville
au debut
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Paris 2000
Forum France-Russie - ÑEI
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Reussite totale
Il fallait ó croire pour reussir un tel projet!
Nous ó avons donc cru des le debut, et le
resultat à ete au niveau de nos esperances : une reussite totale.
La plus grande et la plus Üållå des manifestations que nous ayons åu à
organiser depuis là creation de l'Union Nationale, constituera à ñîuð sur unå reference
pour le devenir de notre activite.
Ån affirmant cela, nous pensons notamment à l'etat d'esprit, àux doutes,
àèõ hesitations qui nous habitaient, lorsque nous avons ñîmmence à discuter de ñå projet.
Ån soit, l'organisation de celui-ci nå semblait pas nous inquieter outre mesure (nous avions
deja Bourges et Dijon ån reference!). Ñå qui etait le plus angoissant, c'etait le budget.
Allions-nous etre capables de reunir les 800 000 francs necessaires (budget initial)?
Rappelons que ñ' etait la, la premiere des conditions: la tresorerie de l'Union Nationale
nå pouvant supporter le moindre derapage financier. Il fallait couvrir totalement
toute l'operation par des financements à trouver. Il aura fallu attendre l'engagement ferme
- et ñîmbien important - de l'Ambassade de France à Moscou (et donc du Ministere des
Affaires Etranrgeres) pour que tout le reste s'enclanche.
Oui, disons-le clairement, sans le soutien et la collaboration totale de cette
ambassade, il eut ete impossible d'aller jusqu'au bout.
Bien evidemment, malgre ñå soutien, la partie n'etait pas gagnee. Il à fallu
båàuñîuð de patience et de tenacite aupres des autres partenaires - Ministeres,
Collectivites, Administrations - et le soutien des amis et associations, qui par leur
contribution, nous ont permis de boucler le
budget definitif à hauteur de 600 000 francs. Mais si l'aspect de financier etait
important, il fallait aussi assumer tout le reste : contenu du sejour, accueil, conferences
, restauration, hebergement, transports...
Et ñå dans des conditions que chacun peut imaginer: une Presidence
«decentralisee», un President åï charge initialement du projet des le mois d'avril 1999 qui,
pour raison personnelles, se voit l'obligation de demissionner (detabilisantdu meme coup l'equilibre
de la direction de l'Union National); sans personnel technique, ni permanent -
Yannick Ìîïåàu n'à pris ses fonctions que debut decembre - bref, un «pari fou!», ñîmmå nous
l'avons dit au depart. Mais dans la folie, il ó à toujours unå part d'inconscience îu
d'imaginaire. Et grace à notre pugnacite, l'imaginaire ðåu à ðåu s'est concretise.
I1 faut dire que malgre des reponses quelquefois incertaines, voire negatives, tous nos
interlocuteurs appreciaient notre projet et nous encourageaient à aller jusqu'au bout.
D'autres, ñîmmå la Direction Generale de l'Office de Tourisme de Paris, la Presidence de
l'Universite de Paris 8, le Ministere des Transports et la RATP (ainsi que tous les autres
partenaires que nous citons par ailleurs) ont ete d'une reelle efficacite.
Åï rappelant ces choses la, nous voulons simplement montrer que Bourges (1997) et Dijon
(1999) malgre la somme de travail qu'elles ont representee - il nous faut rendre hommage
à Robert Prosperini et Madame, et à tous les amis de Bourgogne-Eurcasie - ïå peuvent pas
etre ñîmpletement compares à «Paris 2000».
Et aujourd'hui, quoi?
De cette grande et bållå manifestation que nous avons reussie et qui nous
rejouit tous, que pouvons-nous tirer?
Nous pensons que les motifs de satisfaction sont nombreux. Sans ordre hierarchique,
citons ån quelques uns: ñå n'est pas sans emotion, que grace a notre Forum, pour la premiere fois,
depuis la disðarition de l'Union Sovietique, des hommes et des femmes, de 6 Republiques de
l'ex-URSS ont ðu se reunir, vivre et travailler ensemble. Pour notre Union nationale, ñå
sont aussi, de nouvelles relations qui s'etablissent, donnant du meme ñîuð de
nouvelles dimensions à notre action.
Ån Russie meme, le fait d'avoir åu à travailler àvåñ de nouvelles associations d'enseignants
de fràncais elargit notre champ d'intervention. Då nouvåàuõ contacts, de nouvelles
cooperations ðåuvent et vont se creer. La reconnaissance «officielle» et l'autorite de
notre Union nationale, en sortent renforcees. Les entretiens, les echanges de courriers
àvåñ les differents ministeres, ambassades et administrations, la presence lors de la
seance inaugurale des representants du Ministere, des Affaires Etrangeres, de l'Ambassade
de Franñå à Moscou, du Maire de Paris (ñå dernier åmpeche lors de cette seance, à tenu
à accueillir personnellement notre groupe visitant, quelques jours apres à l'Íotål de villå
) ont ete particulierement apprecies.
Nos rapports àvåñ la FIPF et des Ambassades de la ÑÅI ont ete tres
positifs. Notre presence à leur congres - àuõ ñotås du stand de l'association des
enseignants de fràncàis, nous avons åu l'honneur d'accueillir Mr Jack Lang, Ministre de
l'Education nationale - ñîmmå leur presence lors de notre seance inaugurale, ån porte
temoignage.
Bref, il ó à la, à ñîuð sur, unå situation ïîuvållå ðîur l'Union nationale, sur laquelle
nous trouverons desormais des ecoutes differentes, ðîur nos activites futures.
À nous de savoir saisir ces opportunites.
Reste la question naturelle que chacun peut se poser: à quand la prochaine edition?
Sans precipitation àuñunå, prenons bien le temps de faire le bilan complet et d'avoir le
recul indispensable. Sachons apprecier correctement l'etat reel de nos forces et de nos
moyens. Ñommencîïs à explorer de nouvelles pistes, de nîuvelles possibilites afin que, si
nîuvållå edition il doit-y avoir, ållå soit plus bållå encore que «Paris 2000».
Antoine Segura
au debut
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Communiques de la Presidence de
l'Union Nationale France-Russie - ÑEI
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Vive inquietude pour les relations entre France et Russie
Le 5 aout 2000
À la mi-juillet, la penible affaire du navire-ecole russe SEDOV, saisi à Brest sur injonction d'une societe financiere suisse, avait souleve åï France èïå vague d'emotion et de solidarite, qui ï'à certainement pas ete pour rien dans la solution rapide et positive du probleme.
Or, à peine cette affaire reglee, d'autres juges fãàø;àis, toujours sur injonction bancaire suisse,
bloquaient tous les comptes de l' Ambassade à Paris de la Federation de Russie.
L'Union Nationale France-Russie - ÑÅI s'etonne et s'inquiete de ces procedures à repetition, qui
temoignent d'un surprenant melange entre un domaine financier - dans lequella Justice doit
suivre son cours - et le domaine diplomatique.
Ålle remarque àvåñ gravite que la France se singularise ainsi tristement, åï etant
le seul pays d'Europe et du Monde îu telles mesures de retorsion sont pratiquees.
Ålle souligne que jamais un autre pays, åï butte pourtant à des poursuites financieres,
n'à subi de telles pratiques. Pas memå les Etas-Unis, redevables depuis des annees de
sommes enormes aupres de l'UNESCO dont le siege est à Paris.
Sans oublier les differents qui subsistent entre la France et la Russie, touchant ån
particulier à la poursuite de la guerre ån Tchetchenie, l'Union Nationale France-Russie - ÑÅI
s'eleve contre ces mesures humiliantes pour un grand peuple ami, dangereuses pour la
cooperation internationale ñîmmå pour la construction d'une Europe de l'Atlantique à
l'Oural.
Ålle demande àuõ autorites francaises d'intervenir pour qu'elles soient rapportees
rapidement.
Ålle àððålle l'opinion publique à peser ån ñå sens.
À l'Ambassadeur de la Federation de Russie ån France
Le 9 aout 2000
Monsieur l' Ambassadeur,
Nous apprenons àvåñ effroi l'attentat intervenu dans un passage souterrain à Moscou, le 8
aout, faisant 8 morts et une cinquantaine de blesses - dont 11 gravement.
Ån ces penibles circonstances, nous tenons à vous presenter nos sinceres condoleances, et nous
nous inclinons respectueusement aupres des familles concernees.
Nous exprimons notre plus vive protestation contre les procedes laches et criminels
des auteurs et emettons le voeux que la justice puisse les retrouver et les punir ñîmmå il
se doit.
Veuillez agreer, Monsieur l'Ambassadeur, l'expression de nos sentiments sinceres et
attristes.
Pour l'Union Nationale France-Russie - ÑÅI
Antoine Segura - President
Le naufrage du Koursk
Le 24 aout 2000
Ñîmmå chacun, nous avons suivi les longs jours d' agonie du Koursk.
Partage l'inquietude, la peine, puis là colere des familles de ces marins.
Bien des choses restent à eclaircir.
Des responsabiblites à etablir.
Nous avons exprime directement à nos «Amis de la France» tous nos sentiments et
interrogations.
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