X Congres de la FIPF
 

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  Message de salutation de M. Filippov, ministre de l'enseignement de la Federation de Russie

  Expose de Mme J. Aroutiounova, presidente de l'AEFR

  Stand de l'AEFR

  "LE TRAIT D'UNION"   Numero Special N 41

L' An 2000. La France. Paris.
Le X-me Congres de la FIPF.

   Ils sont 3000. Ils sont venus de 130 pays de 5 continents. Quelle est cette force que l'amour! C'est l'amour du francais qui a attire tous ces professeurs dans cette partie du monde qu'on appelle l'HEXAGONE. Et c'est si symbolique que le Congres se deroule à Paris cette annee si remarquable. Nous entrons dans le troisieme millenaire avec notre amie, la langue francaise.

    On se regardait dans les yeux qui brillaient, on s'adressait les paroles en souriant. Quelle joie! Quel bonheur! On parle encore le francais sur la planete. Même les Americains. Ils le comprennent et ils le parlent. C'est tellement agreable! Et, bien sûr, les problemes se posent : la globalisation, la menace du monolinguisme, comment enseigner le francais dans ces conditions, quelles sont nos tâches, comment travaillent nos collegues etrangers, quelles nouvelles methodes existent-elles?

   On discutait, on decouvrait… Des tables rondes, des conferences, des ateliers, tout cela nous donnait cette possibilite. Maintenant nous pouvons dire encore une fois : nous sommes solidaires, enseignants de francais, solidaires restant divers, essayant d'être modernes dans ce monde qui va tres vite.

   Nous, profs de francais de petites villes russes, nous sommes contents que la langue francaise vive chez nous. Par exemple, dans la ville de Zaretchny (region de Penza) il y a 7 ans il n'y avait aucune ecole oû l'on enseignait le francais. Et maintenant, dans 7 ecoles secondaires les eleves apprennent cette belle langue. Et quel grand soutien moral pour nous, simples professeurs de francais, la participation aux travaux du X-e Congres! Nous remercions tous ceux (l'Ambassade de France à Moscou, l'Union Nationale France-Russie-CEI, l'Association des enseignants de francais, conferenciers, editeurs, etc) qui ont fait notre sejour utile, fructueux, interessant. Nous sommes rentres en Russie enrichis de connaissances, d'idees, d'emotions…, de livres, de journaux, de cassettes video et audio.

   Apres le Congres, c'etait le Forum des professeurs russes de francais de la Russie et de la CEI qui se deroulait à Saint-Denis, à l'universite Paris-VIII. On est redevenu etudiants dans les salles d'etudes. On essayait d'être studieux. Mais quand on est etudiants vous comprenez que… Oui, je suis sûr que vous comprenez.    Nous, profs de francais, nous avons de la chance, nous avons notre Association qui nous aide enormement. Nous avons de la chance car nous enseignons le francais. Quel bonheur d'être solidaires, d'être amis! Nous avons de la chance d'avoir comme partenaire fidele et sûr l'Union Nationale. Grâce à l'Association et à l'Union Nationale France-Russie-CEI nous avons eu le soutien moral et financier. Grâce à l'Association et à l'Union 160 professeurs russes de francais ont pu venir et perfectionner leurs connaissances à Paris. L'union nous rend forts. Grand merci à nos amis francais!

   La langue francaise, c'est une richesse universelle, le patrimoine du monde entier. Est-ce qu'on peut imaginer notre monde sans Notre- Dame de Paris, la Tour Eiffel, Alexandre Dumas, Georges Bizet? Et sans la langue francaise?

       Defendons-la! Illustrons-la!

Andre Joukovski, ville de Zaretchny, region de Penza.

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